Sur la 2, on a pu le 13 janvier admirer le premier d'une série de téléfilms sur l'histoire de France ("Ce jour-là, tout a changé"), consacré à l'assassinat d'Henri IV.
Suavement annoncé et promotionné, à la fin du journal de 20h, par le sourire vasectomique et les clins d'yeux malicieux d'un David Pujadas plus carpette que jamais, cet invraisemblable et consternant nanar, compromis vachement avant-gardiste entre "Thierry la Fronde", "les rois maudits", "les visiteurs" et "Alain Decaux raconte", constitue le prélude éloquent d'une remise à niveau "culturelle" de l'inconscient historique du téléspectateur initiée par l'esthético-politique sarkozienne de restauration du culte des icones et de la personnalité.
Tout, dans cette sidérante dramatique jouée avec les pieds par on ne sait quels sociétaires de la française des jeux, et agencée comme une réclame incitant à collectionner des vignettes de bons rois aimant les belles femmes et le bon peuple sur des potiquets de yaourt soldé, transpire la "vision" délétère et sarko-feuilletonnesque d'une France binarisée et biniourisée entre l'ordre de la Cour (intrigues aux palais, portraits d'intrigants califats qui n'en veulent qu'à l'intégrité du brave monarque, homme idéaliste, follement romantique dans ses conquêtes féminines, chaud-lapinisant en diable, drôle et décontrassté, finaud et sympatoche derrière l'apparat contraignant du pouvoir, bref le portrait craché du Nicolus Omnipotus tel qu'il se fantasme par le prisme d'une télévision à lui tout entier dédiée), et le pittoresque du Peuple (une sorte de pitit village de schtroumpfs haut en couleurs, vu de loin, très loin).
La pédagogie n'est pas en reste, et on organisera sans nul doute pour les lycéens couche-tôt ou trainant la patte à la fréquentation des musées une projo en classe, pour réviser les énoncés logico-sémantiques marquants du passé, de ceux qui font l'histoire avec une petite hache aspirée: "Paris vaut bien une messe" et compagnie.
Suavement annoncé et promotionné, à la fin du journal de 20h, par le sourire vasectomique et les clins d'yeux malicieux d'un David Pujadas plus carpette que jamais, cet invraisemblable et consternant nanar, compromis vachement avant-gardiste entre "Thierry la Fronde", "les rois maudits", "les visiteurs" et "Alain Decaux raconte", constitue le prélude éloquent d'une remise à niveau "culturelle" de l'inconscient historique du téléspectateur initiée par l'esthético-politique sarkozienne de restauration du culte des icones et de la personnalité.
Tout, dans cette sidérante dramatique jouée avec les pieds par on ne sait quels sociétaires de la française des jeux, et agencée comme une réclame incitant à collectionner des vignettes de bons rois aimant les belles femmes et le bon peuple sur des potiquets de yaourt soldé, transpire la "vision" délétère et sarko-feuilletonnesque d'une France binarisée et biniourisée entre l'ordre de la Cour (intrigues aux palais, portraits d'intrigants califats qui n'en veulent qu'à l'intégrité du brave monarque, homme idéaliste, follement romantique dans ses conquêtes féminines, chaud-lapinisant en diable, drôle et décontrassté, finaud et sympatoche derrière l'apparat contraignant du pouvoir, bref le portrait craché du Nicolus Omnipotus tel qu'il se fantasme par le prisme d'une télévision à lui tout entier dédiée), et le pittoresque du Peuple (une sorte de pitit village de schtroumpfs haut en couleurs, vu de loin, très loin).
La pédagogie n'est pas en reste, et on organisera sans nul doute pour les lycéens couche-tôt ou trainant la patte à la fréquentation des musées une projo en classe, pour réviser les énoncés logico-sémantiques marquants du passé, de ceux qui font l'histoire avec une petite hache aspirée: "Paris vaut bien une messe" et compagnie.
(15 janvier 2009)
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