vendredi 7 juin 2013

Esther Williams









Que nous dit Wiki à l'égard de l'insu de son plein gré:

née le 8 août 1921 à Inglewood en Californie, morte hier-même à Beverly Hills dans l'état identique au susdit.


C'était une excellente actrice, doublée d'une athlète saine et robuste, de surcroît une personne tout à fait charmante et de compagnie éminemment agréable.

L'eau liquide était son élément. Elle s'y mouvait tel un vif poisson aux ailerons scintillants, montant et redescendant sans cesse au gré des courants piscinaires, à l'instar d'une méduse translucide se synchronisant à la ferpection avec les éléments humains et anhumains divers & variés.
S'en dégageait un sentiment d'harmonie universelle, fruit d'un ouvrage combien cent fois sur le métier remis, au prix d'une effarante discipline, mais d'allure toujours fraiche et spontanée. Cette même harmonie universelle que, dans leur quête éperdue de la ferpection, les chercheurs du nombre d'Or peinèrent laborieusement à atteindre - enfermés dans leurs ateliers aux persiennes closes et aux senteurs tabagiques.

Le Bal des sirènes fut un de ses plus vifs (again) succès, Ben Cage son premier mari et Fernando Lamas, hélas, son dernier.

Paix à son âme. Elle nous manquera à tous. Et à toutes,  eventualy.




[ Oui, c'est tout. Bcp de boulot, en ce moment. Je ne sais pas si j'en ressortirai indemne, mais en tout cas ça ne me laissera pas indifférent, comme on dit sur Allociné.
 On en recause. Énormes tartines à venir, notamment sur Jacques Rancière. Plus un article scientfique de haute volée: "Proximité et distance dans les films d'horreur" (titre à la noix pour faire son intelligent dans les quick d'Alleur et de Grand-Rechain), etc.]